Παρασκευή 5 Οκτωβρίου 2012

Συρία: ενισχύονται οι κουρδικές δυνάμεις ασφαλείας

Αντιμέτωπες με την εντατικοποίηση του πολέμου στη Συρία, οι Λαϊκές Μονάδες Άμυνας (YPG), ένοπλες δυνάμεις του συριακού Κουρδιστάν, ανακοίνωσαν τη Πέμπτη 4 Οκτωβρίου την δημιουργία της δεύτερης ταξιαρχίας τους.
Μετά τη δημιουργία το Σεπτεμβρίου της πρώτης ταξιαρχίας στην Αφρίν, μια πόλη υπό τον έλεγχο των Κούρδων, ιδρύθηκε μια δεύτερη ταξιαρχία που αποτελείται από άνδρες και γυναίκες στο Καμισλί, τη μεγαλύτερη πόλη στο συριακό Κουρδιστάν.

Καμισλί, 4 Οκτωβρίου 2012.
Καμισλί, 4 Οκτωβρίου 2012.

Καμισλί, 4 Οκτωβρίου 2012.

Syrie : les forces de sécurité kurdes se renforcent
Face à la guerre qui s’intensifie en Syrie, les Unités de défense du peuple (YPG), forces armées du Kurdistan syrien, ont annoncé jeudi 4 octobre la création de leur deuxième brigade.
Après la création en septembre de la première brigade à Afrin, une ville sous contrôle des kurdes, une deuxième brigade composée d’hommes et de femmes a été créée à Qamishli, plus importante ville du Kurdistan syrien.   
Le régime chauviniste de Baas et l’opposition arabe (ASL) de mentalité négationniste, ainsi que la situation instable de la région constituent un danger pour les peuples du Kurdistan, a déclaré un commandant des YPG devant plusieurs centaines de militants.
Affirmant que de plus en plus de jeunes rejoignent les Unités de défense du peuple, il a appelé les jeunes kurdes, arabes, arméniens et assyro-chaldéens à participer « à l’autodéfense légitime » au sein des YPG.  
Ces forces armées sous le nom de YPG ont créées le 20 juillet 2012, soit au lendemain de la prise de contrôle de la ville de Kobani. « Notre principal but est de défendre les intérêts nationaux du peuple Kurde. Nous annonçons à notre peuple que nous sommes en mesure de protéger toute la région » avait déclaré YPG.
Les kurdes syriens ont pris le contrôle de leur région à partir du 19 juillet pour construire leur avenir, soit une autonomie démocratique. Aujourd’hui, les villes d’Afrin, Kobani, Dérka Hamko, Amûdé et de Dirbassiyé sont sous contrôle des kurdes. Reste la plus grande ville, Qamishli, où les forces d’Assad ne sortent plus de leurs casernes. Les kurdes attendent toujours le bon moment pour prendre le contrôle de cette ville. Le régime syrien n’a pratiquement aucune autorité dans la région kurde.
Restant à l’ écart de la guerre entre le régime Baas et l’opposition formée et soutenue par l’Occident et le trio Qatar-Turquie-Arabie Saoudite, ces trois pays qui ne sont pas moins pire que le régime syrien, les kurdes ont lancé la mise en œuvre de leurs revendications. Le conseil national syrien (CNS) et l’ASL refusent de reconnaitre les droits du peuple kurde en tant que nation dans un pays laïc, démocratique et fédéral ou confédéral.  
Le principal parti kurde PYD travaille depuis quatre ans sur le projet d’autonomie démocratique. Ce parti propose une confédération démocratique syrienne reconnaissant les droits du peuple kurde en tant que nation dans la future constitution et l’autonomie de la région kurde.
Dans le cadre de la réalisation du projet de l’autonomie, des conseils du peuple avaient déjà été créés dans toutes les villes kurdes, mais aussi à Alep, après la révolte lancée mi-mars 2011.
Le processus de l’autonomie est accéléré depuis début de l’année 2012: les nomes des villes arabisées depuis 40 ans ont été changés, des écoles kurdes ont été multipliées, les enseignants travaillent déjà sur un système éducatif kurde, des forces armées composées de femmes et hommes, ont été créés et les partis kurdes ont unis leurs forces sous la bannière du Conseil suprême kurde. Les femmes prennent également leur place, à part égale, dans toutes les organisations. Un système de coprésidence et les quotas par sexe sont exigés pour toutes les organisations influencées par le mouvement kurde en Turquie.   

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